Tarte à la citrouille

Halloween est la période amusante pour se déguiser, manger des friandises et aller chercher sa citrouille pour sculpter un monstre et le déposer au pied de la porte d’entrée…

Mais Halloween c’est aussi la saison pour déguster de la citrouille !

Les origines de la citrouille et de sa tarte.

Originaire d’Amérique centrale, la citrouille a d’abord été cultivée par les Amérindiens il y a environ 10 000 ans. Elle n’a ensuite été introduite en Europe qu’à partir du 15ème siècle. Et c’est en Angleterre que l’on commença à utiliser sa chair pour la préparation de la tarte. Différentes recettes de tarte à la citrouille ont fleuri à partir du 17ème siècle dans les livres culinaires britanniques. Ce n’est qu’au début du 19ème siècle qu’elle fut introduite aux États-Unis, pour en faire un plat traditionnel de l’Action de Grâce (Thanksgiving).

La recette.

Ingrédients de la pâte et de la garniture :

  • 300g (2 tasses) de farine
  • 3 cuillères à soupe de sucre
  • 150g (¾ tasse) de beurre doux (sorti du réfrigérateur au moins 2 heures avant)
  • 8 cl d’eau
  • 1 grosse pincée de sel

  • 1 cuillère à café de Maïzena (fécule de maïs)
  • ½ cuillère à café de cannelle
  • ¼ cuillère de muscade
  • 2 œufs
  • 1 citrouille de 15 à 20 cm de diamètre (ou pour les plus pressés, 375ml de purée de citrouille nature en conserve)
  • 300ml de lait concentré sucré

Préparation :

Pour la pâte :

Mélanger la farine, le sucre et le sel dans un grand bol. Ajouter ensuite le beurre coupé en dés et pétrir grossièrement le mélange avec les mains. Incorporer rapidement l’eau et continuer de bien mélanger avec les mains et former une boule.

Étaler ensuite la pâte à l’aide d’un rouleau ou d’un grand verre d’eau jusqu’à ce que son diamètre soit égal au diamètre du plat. Placer un morceau de papier cuisson en dessous et au-dessus afin d’étaler la pâte sans qu’elle ne colle. Placer ensuite la pâte dans le plat, en conservant le papier cuisson en dessous. Faire des trous à l’aide d’une fourchette dans la pâte.

Préchauffer le four à 180°C (375 °F).

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Pour la garniture :

Couper la citrouille en deux et videz-la de ses graines. Positionner le côté coupé vers le bas dans un plat préalablement huilé ou beurré et faire cuire au four 1 heure à 180°C (375°F). La chair doit être tendre.

Mélanger ensuite dans un bol la Maïzena et les épices. Ajouter les œufs et remuer à l’aide d’un fouet. Ajouter ensuite la chair de la citrouille (ou la purée de citrouille) et le lait concentré sucré. Mélanger bien le tout jusqu’à ce que le résultat soit lisse et homogène puis verser dans le plat sur la pâte.

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Enfourner entre 35 et 40 minutes jusqu’à ce que le cœur de la tarte semble presque cuit, puis laisser refroidir.

Bon appétit !

C.

 

Faire une randonnée alpine

L’automne est arrivé à l’Ouest du Canada et il est encore si bon de savourer les derniers rayons -chauds- du soleil.

Nous avons profité d’un long week-end pour nous rendre dans la montagne de la Colombie-Britannique, à Pemberton exactement, loin des attractions touristiques de la province. Deux amis locaux nous ont emmené faire une randonnée alpine d’environ 3h au total.

Nous sommes éblouis par la beauté des paysages : les couleurs jaune, orange et rouge se mélangent dans les forêts, tout en étant accompagnées d’aigles qui volent au-dessus de nous et des ours au loin qui mangent les dernières baies de la saison.

Nous passons sur notre chemin des refuges où les skieurs et randonneurs d’hiver font escale pour une pause en pleine nature. Les portent restent ouvertes, on peut donc observer l’intérieur où sont amménagés un sommier de lit en mezzanine, une table, des pierres chaudes, le tout dans une ambiance très rustique.

Nous arrivons enfin au point culminant de la randonnée : place à une vue à 360°, laissant apparaître des glaciers, des sommets encore enneigés et des villages dans la profondeur de la vallée.

Assommés par cette vue époustouflante, j’en profite pour m’entretenir avec nos amis, qui découvrent le lieu en même temps que nous.

Les randonnées comme celles-ci sont nombreuses. Connaître ou discuter avec des personnes locales permet de sortir des sentiers battus et d’admirer des régions davantage habitées par la faune que par l’humain.

 

C.

 

 

 

Visiter le Parlement canadien

Le Canada est une monarchie constitutionnelle, ce qui signifie que le roi ou la reine est le chef de l’État, et que le premier ministre est le chef du gouvernement.

Les projets de loi sont alors créés et adoptés par le Parlement. Cependant, c’est le gouverneur général (le représentant du monarque au Canada) qui sanctionne les projets de loi.

Le Canada est aussi un état fédéral composé de dix provinces et de trois territoires, qui partagent un gouvernement central. Le Parlement adopte des lois dans des domaines tels que la politique étrangère et la défense nationale. Chaque province décide de ses lois dans d’autres domaines, notamment l’éducation et les soins de santé.

Chaque parlement provincial peut être visité. Mais le parlement d’Ottawa est spécial dans la mesure où il est l’organe législatif agissant au niveau fédéral du pays.

Il compte trois parties qui travaillent à la création de nouvelles lois : le monarque, le Sénat et la Chambre des communes.

Les édifices.

De style néogothique, la construction du parlement a commencé en 1859. L’art et l’architecture créent un style alliant les traditions médiévales et la modernité.

Voici une vidéo qui en dit un peu plus sur les édifices, réalisée par Parlement Canada – Connexion Jeunesse.

On peut visiter.

Différentes visites sont organisées en fonction de ce que l’on souhaite voir.

L’édifice du Centre vous fera davantage découvrir l’histoire, le rôle mais également les œuvres d’art du Parlement. S’y trouvent alors le Sénat, la Chambre des Communes ainsi que la Bibliothèque. Les visites sont quotidiennes, en français et gratuites !

« Nous sommes très impressionnées par l’édifice du Centre, et surtout par les pièces d’art ! » me disent deux jeunes femmes qui habitent à Toronto et qui ont fait le déplacement à Ottawa pour le week-end.

Il est également possible de visiter l’édifice de l’Est pendant la saison estivale, cœur du gouvernement canadien à la fin du XIXème siècle.

Plus d’infos ici. pour les visites du Parlement.

Bonne visite à tous !

 

C.

 

Manger une queue de castor

Impossible de visiter Ottawa sans s’arrêter dans une des cabanes rouges pour déguster la célèbre pâtisserie canadienne : la queue de castor !

Elle a le goût d’un beignet, mais elle ressemble à une queue de castor ! Bien copieuses, toutes les papilles peuvent trouver leur bonheur : à la cannelle, au chocolat, au sirop d’érable, au cheescake, aux oréos, à la noisette…

Queue de Castor, ou Beavertail en anglais, « la cabane rouge » comme beaucoup l’appellent, est bien connue au Canada ! Elle a été créée en 1978 à Ottawa et comme ils le rappellent sur leur site, ils pourraient relier l’Est et l’Ouest du pays avec toutes les pâtisseries vendues depuis le début !

Je me suis donc rendue à la Queue de Castor proche du marché By, dans un quartier du centre ville très animé ! J’ai demandé à l’équipe laquelle ils me conseillaient pour une première : celle à la cannelle ! Et c’était délicieux !

Alors que je savoure la fin de ma pâtisserie sur une des tables installées dehors pour les clients, je fais la rencontre d’un couple et de leurs deux enfants qui résident à Ottawa.

« Nous venons ici tous les dimanches. On fait le marché et on finit toujours par une queue de castor ! C’est riche mais c’est vraiment bon, et c’est devenu notre petite tradition familiale. En plus aujourd’hui il fait un temps magnifique, alors manger notre goûter avec les enfants après le marché est un bonheur. »

Un homme d’une soixante-dizaine d’années se retourne pour se joindre à notre conversation : « Pour la soutenir, ma femme m’a demandé de faire le même régime alimentaire qu’elle, alors dans l’après-midi, je lui dis que je vais acheter le journal mais je viens ici, c’est mon jardin secret ! Les queues de castor sont trop délicieuses!», nous confie-t-il l’air heureux tout en engloutissant sa dernière bouchée, laissant quelques traces de chocolat sur son menton.

Les cabanes Queue de Castor sont maintenant établies dans plusieurs endroits au Canada, il est donc possible de déguster cette pâtisserie dans de nombreuses villes canadiennes.

C.

Admirer un lac glacier

Les lacs des glaciers !

Celui-ci est Moraine Lake, l’un des plus connus avec Lake Louise, en Alberta mais on retrouve ces lacs bleus partout autour des chaînes de montagnes!

Je n’avais jamais rien vu d’aussi beau, et d’aussi bleu ! La couleur est incroyable, irréelle. L’eau du lac, qui descend des montagnes, contient une poussière de roche glaciaire. Cette poussière absorbe toutes les couleurs du spectre lumineux à l’exception du bleu, que le soleil peut faire éclater quand il fait beau, d’où cette incroyable couleur. Spectacle garanti !

Pour profiter de cet endroit, il faut cependant s’y rendre entre juillet et fin septembre, autrement le lac est gelé.

Il est possible de faire une balade d’environ une heure tout autour, pour admirer la splendeur de cet endroit sous différents angles. On retrouve également un petit café et une boutique de souvenirs. Un peu plus loin, mais presque fondues dans la forêt, on peut apercevoir des petites cabanes en bois pour rester la nuit. Moraine Lake a su garder un côté sauvage, plus naturel que Lake Louise, dont l’immense hôtel Fairmont surplombe le lac.

« J’ai vu beaucoup de chaînes de montagnes accompagnées de lacs en Amérique du Nord et aussi en Europe. Mais celui-ci est vraiment incroyable. On arrive devant et on a le souffle coupé. Je n’habite pas très loin et je n’étais jamais venu. Je suis émerveillé devant la beauté et la sérénité de cet endroit. C’est comme si on faisait un arrêt sur image, le temps s’arrête et on admire la beauté de notre planète », me confit un marcheur.

Nous avons louer un canoë pour faire une balade sur le lac. L’eau est presque davantage bleue quand on se rapproche d’elle ! Sur le lac, quelques autres canoës sont ici et là mais la sérénité est au rendez-vous. On peut approcher les montagnes d’un peu plus près, voir l’eau descendre des glaciers et observer les aigles voler.

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Une expérience inoubliable.

C.

Course à pied – 10k

Une de mes premières courses à pieds au Canada ! Mais surtout, celle dont le chrono affiche le meilleur temps !

Le journal local Times Colonist organise tous les ans une grande course de 10 km que l’on appelle le TC10k. Il s’agit d’une course absolument magnifique dans le centre ville de Victoria, longeant la mer et face au parc national Péninsule Olympique.

Mais pour avoir participé à plusieurs courses dans le pays, l’ambiance est très similaire d’une course à une autre malgré des climats différents : de la musique, des séances de fitness avant de commencer la course et des coureurs de bonne humeur !

Je rencontre Tom, un fidèle.

« C’est ma douzième année. Je fais plusieurs courses dans l’année, mais celle-ci, puisqu’elle redistribue ses recettes aux fondations humanitaires de la ville, notre participation est symbolique ! Et puis avec autant de personnes, c’est le fun. On se rend compte que beaucoup partagent le même désir : une vie plus saine !

Maintenant, je m’entraîne pour mon premier semi-marathon !

Pour celles et ceux qui sont intéressés, l’enseigne de sport coopérative MEC organise des courses à pied à travers le pays, toute l’année et à des prix sont très abordables. Plus d’infos par ici. 

C.

Régate Canada

Waouuuuu ! Une régate au Canada !

Nous avions rencontré par hazard un skipper qui a exactement le même bateau que le nôtre, sauf que lui fait des régates. Puisque nous apprenons encore à naviguer, il nous a invité à venir l’aider et aider l’équipage sur son bateau pour une course – nous avons donc participer pour la première fois à une régate !

Nous étions dans le sud de l’Île de Vancouver, où les régates sont finalement très nombreuses. Celle-ci était organisée par le Royal Victoria Yacht Club.

Toutes sortes de bateau à voile sont les bienvenues. Pour une plus grande égalité entre petits et grands voiliers, il y a des « handicaps » affiliés à chacun.

C’est donc une course de vitesse entre plusieurs bateaux sur un parcours fermé et délimité par des bouées que les concurrents contournent dans un sens pré-établi.

Avant le coup d’envoi, les bateaux attendent derrière la ligne de départ… tout en naviguant sans moteur, l’équipage est donc déjà en plein travail pour contrôler un maximum le bateau… très proche les uns des autres.

Une fois partis, les bateaux sont très éloignés. C’est étrange cette compétition avec des concurrents que nous ne voyons presque pas dans le paysage… Un équipage est comme une fourmilière : chacun à son rôle et tout le monde travaille ! Les vents changent de direction, la météo fait des caprices, une baleine nous distrait au loin… toutes les conditions font de chaque voyage en mer un moment assurément unique. La régate, puisqu’elle inclut la compétition est différente mais les principes restent les mêmes que la navigation de croisière : on réfléchit pour prendre les bonnes décisions, on se dépensent physiquement et on s’amuse en pleine nature !

Sur le bateau, j’ai fait la rencontre de Martine. « Quand j’étais plus jeune, mes amis allaient skier alors que ce n’était pas vraiment mon truc. Et puis j’ai découvert complètement par hazard la voile. J’ai toute suite adoré ! J’ai pris un cours qui m’a beaucoup aidé : j’ai enfin compris les termes essentiels de navigation, et surtout j’ai pu commencer l’apprentissage des conditions météorologiques. J’apprends toujours.. et à chaque sortie ! La voile est un sport qui permet de se connecter vraiment avec la nature, où chaque jour est différent à cause des conditions, et c’est bon pour le moral ! Les régates donnent de l’adrénaline mais j’aime aussi les croisières, que j’essaie de faire plus souvent afin d’avoir un meilleur équilibre en tant que skipper amatrice. »

Pour celles et ceux qui débutent, c’est aussi du fun, et les cours sont nombreux dans le monde entier !

C.